O : L'Algérie
Page malencontreusement effacée....
je recommence à mettre des photos....le texte après
Arrivé trop vite dans un trou , il s'en est fallu de peu que Peter ne fasse un tonneau : bras de suspension à l'envers et encore des réparations ... Par cette chaleur !...
Samedi 24 mai : Après 3 jours de désert depuis la frontière du Niger, pas mal de crevaisons et quelques sueurs froides dues à la conduite un peu inconsidérée de Peter, nous sommes à Tamanrasset et dans le massif de l’Assekrem.
Nous quittons le gîte restaurant de Jojo en pleine montagne sur la route qui monte à l’ermitage du père de Foucault.
Nous roulons tout doucement car la piste est étroite et mauvaise. Il y a des côtes très raides ...
A 12 h nous trouvons une guelta. Et là nous déjeunons. Pendant que Michelle dort, nous essayons avec Peter de pécher des poissons chats. Vers 15 heures nous décidons de monter à l’Assekrem. Peter casse une tige de pot que nous ressoudons très vite, car nous voulons être avant la nuit à l'ermitage du père de Foucault. À 2 km du refuge, les voitures refusent de monter, la pente est trop raide. Nous devons terminer à pieds. À 17 heures nous sommes à l’ermitage et pouvons contempler le coucher de soleil dans un paysage des plus fantastique que nous ayons vu avec les dunes de Sossius vlei au Sud Ouest Africain ou Namibie.
Nous visitons l'ermitage, mais comme il fait froid, nous sommes à 3000 m, nous redescendons rapidement en emportant des lettres confiées par l'ermite. L'autre ermite est parti au ravitaillement par la montagne : 80 km à pieds.
Il fait 13° la nuit et nous retrouvons nos voitures perdues dans ce paysage grandiose où la Lune se lève en même temps que le soleil se couche derrière un ciel et des montagnes embrasées. Nous retournons dormir près de la guelta et comme l'air est très sec et que nous sommes en altitude, nous en profitons pour admirer la lune aux jumelles. Journée magnifique et merveilleuse ! Quel calme et quel paysage propice à la méditation !
Jeudi 29 : Après 3 jours de désert entre Tamanrasset et In Salah, où nous sommes arrivés avec un tempête de sable qui a piqué la peinture et rendu le verre des phares opaque, un Algérien très sympathique nous a offert l’hospitalité dans sa cour. le couscous de cet algérien fut excellent et la nuit aussi. À 3 heures du matin il faisait 19° dans la voiture.
Les Suisses veulent continuer la route dés ce matin, mais nous en avons assez et nous décidons de nous quitter...
Les voitures ont quand même beaucoup souffert ces derniers jours et je veux faire un peu d'entretien, écrire les cahiers de bord… et surtout nous avons envie d’être à nouveau seuls et de conduire notre voyage comme nous l’entendons.
Après le petit déjeuner, nous faisons nos adieux aux Suisses et nous allons en ville, au marché où nous buvons des thés à la menthe. Nous discutons beaucoup avec le patron de la gargote du sud qui est vraiment très sympathique.