A : Le Gabon et le Congo
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ça revient : les photos d'abord le texte plus tard.
Voici notre itinéraire en rouge
Départ du Gabon en juillet 1974
Bruno Demoury vous souhaite un bon tour d'Afrique.
Pourquoi ce tour d'Afrique démarre t'il de Libreville au Gabon ?
En 1970 à l'age de 21 ans, j'ai décidé d'effectuer mon service militaire en coopération et je suis envoyé dans une mission catholique tenue par le père Pinus à Librevile juste à coté de la Cathédrale .
Dans cette mission se trouve un camp de réfugiés, d'enfants du Biafra. Pour nourrir ces enfants , il y a deux ateliers de production : une menuiserie et un atelier de fabrication métallique. il y a dans cette mission des infirmières pour les enfants, mais aussi d'autres coopérants ou volontaires du progrès pour scolariser ces enfants et un centre d'apprentissage avec des ateliers de menuiserie , électricité, plomberie et hôtellerie et restauration pour former les plus grands ainsi que des jeunes gabonais. Cela forme une petite communauté qui se retrouve autour d'une grande table pour tous les repas.
Chacun est responsable de son secteur et en gère la totalité : c'est à dire les approvisionnements , les livraisons, les payes des ouvriers...Donc chaque personne possède une voiture a sa disposition....ce qui représente un parc automobile important avec en plus 2 camions pour l'approvisionnement en bois pour la menuiserie et fer pour l'atelier de fabrication métallique. il y a donc un garage pour l'entretien de ce parc
Je me retrouve responsable de l'atelier de Fabrication métallique de septembre 1970 à juin 1972.
De juin 1972 à juillet 1974 , le père Pinus me charge de former un gabonais pour tenir l'atelier de fabrication métallique et me confit la remise en état du parc automobile qui est très fatigué...
Inutile de dire, que débarquant avec un BTS en fabrication mécanique , je n'y connaissais rien en charpente métallique , ni en mobilier métallique ni en mécanique automobile , mais grâce aux nombreuses heures passé avec mon père et mon grand père à construire des chars à voile, je me débrouille en soudure électrique.
Quand à gérer un atelier avec 10 gabonais , je n'y suis absolument pas préparé....Mais finalement, tout se passera bien.
Dés 1973 je pense à rentrer en France par la route, car je commence à me débrouiller en mécanique auto et j'achète une superbe DS en excellent état, pour pas cher , car la CX est annoncée et les propriétaires de DS commencent à s'en débarrasser.
C'est avec cette DS que nous devions partir, mais une accident avec un car de brousse la mettra hors service !
Doubler un camion quand la piste est sèche reste un dépassement très incertain et très dangereux...il vaut mieux s'arrêter et attendre